Jeudi 2 février 2012
La Commission d’évaluation de l’enseignement collégial a terminé sa visite au Cégep de Trois-Rivières dans le cadre de son opération de validation de l’efficacité des plans stratégiques des cégeps, le 17 novembre 2011, lors d’une rencontre avec M. Raymond-Robert Tremblay, directeur général, Mme Lucie Comeau, directrice des études et Mme Claire Pépin, vice-présidente du conseil d’administration. Rappelons que « dans le cadre de cette opération, la Commission a demandé à chaque cégep de juger de l’efficacité de son plan stratégique en évaluant l’atteinte des objectifs en relation avec les résultats obtenus. Le Cégep doit porter un regard critique sur son plan – incluant son plan de réussite – et examiner les résultats obtenus en fonction du contexte d’élaboration (de l’analyse de la situation à la détermination des indicateurs) et de mise en œuvre du plan. »
Le commissaire responsable de la visite, monsieur John Keyes, a d’emblée souligné l’accueil chaleureux, la limpidité du rapport d’autoévaluation et la transparence des rencontres et des échanges. Ayant rencontré plus de 50 personnes de toutes les catégories de personnel, du conseil d’administration, des étudiants et des partenaires du cégep, il a souligné l’honnêteté de la démarche et du rapport, confirmée par les propos francs et pertinents de toutes les personnes rencontrées. Il a rappelé d’emblée que le mandat de la CEEC ne doit pas être compris comme un mandat de reddition de compte, mais comme un mandat de soutien à l’amélioration des collèges. Comme cette opération portait sur l’efficacité du plan stratégique et sur le regard critique que le Collège a su porter sur lui-même, le comité d’experts a apprécié les jugements qu’on y lit et qu’il partage, selon lesquels les objectifs du Plan stratégique 2004-2077 (en fait 2010), et de son plan de réussite étaient trop généraux, non formulés en résultats attendus et non dotés d’indicateurs. Il reflète une gestion par activités plus qu’une gestion par résultats.
Les données n’ayant pas été collectées au fur et à mesure, le travail du comité d’autoévaluation et de son comité directeur fut ardu, mais les données collectées a posteriori furent tout de même parlantes, grâce aux analyses, rencontres et sondages effectués. Malgré un devis trop complexe, et la dispersion des informations recherchées dans le rapport, ce rapport d’autoévaluation est complet et porte un bon regard critique sur le contexte d’élaboration, la mise en œuvre et le suivi du plan stratégique. S’il ne comporte pas d’analyse d’efficience, rendue impossible par l’imprécision des objectifs, ce regard critique a tout de même permis la mise en place d’un plan de suivi et il a soutenu l’élaboration du nouveau Plan stratégique 2010-2015. On perçoit une évolution depuis 2004, qui devrait se continuer, en ce qui concerne le rôle de la planification stratégique dans la détermination des actions prioritaires du cégep, de son processus décisionnel et du suivi de ses résultats.
Le commissaire encourage le Collège à poursuivre sur les voies tracées par la confection du plan de travail 2011-2012 et par la mise en place d’un comité de suivi qui permettront, en accord avec la Loi, la révision annuelle du plan et le suivi des résultats obtenus par la collecte d’indicateurs pertinents. Dans le contexte d’une gestion par activités, le jugement du Collège selon lequel les objectifs ont été atteints1 signifie surtout que les activités ont eu lieu. En outre, l’aveu un peu trop catégorique2 suivant lequel le Plan stratégique n’a pas joué son rôle de guide, puisque les actions annuelles auraient été menées de toute façon, montre bien que le Collège est conscient qu’une planification stratégique non axée sur les résultats ne peut lui permettre de remplir pleinement sa fonction. Si l’analyse de la situation de 2004 était solide, et que les orientations qui en découlaient étaient cohérentes, par contre, les objectifs étaient trop généraux et sans résultats attendus ou indicateurs précis, la planification stratégique devenait un simple classement des actions prioritaires de l’année.
Le second Plan stratégique (2010-2015) corrige en effet certaines de ces lacunes, mais certains objectifs demeurent encore trop vagues et les résultats difficiles à observer. Les nouveaux indicateurs ne sont pas toujours appropriés. Il y a cependant une ouverture à la révision régulière et aux ajustements. En liant étroitement le plan de travail annuel au plan stratégique, cela permettra notamment d’éviter les redoublements et les redondances souvent observés dans des plans de travail annuels certes riches, mais dispersés. Une planification stratégique plus resserrée devrait améliorer le suivi et stimuler l’engagement et l’enthousiasme de chacun, tout en permettant aux instances – Régie interne, Commission des études, Conseil d’administration – de jouer pleinement leurs rôles.
Le commissaire a aussi voulu souligner l’ouverture du Cégep sur sa communauté et la qualité de ses partenariats, internes et externes. L’ambiance des rencontres était conviviale, la commission et ses experts ont été perçus par les participants comme sympathiques et respectueux, et ceux-ci ont tous apprécié leurs rencontres, tout en percevant clairement que le Collège est en mouvement vers une amélioration.
La direction du collège recevra un rapport préliminaire avant l’été prochain et le rapport final sera rendu public l’automne prochain. Le commissaire encourage le collège à poursuivre dès maintenant ses processus d’amélioration en matière de planification stratégique et de réussite scolaire, tout en adoptant une perspective d’efficience.
Nous remercions sincèrement toutes les personnes qui ont contribué à ce succès par leur présence, lors des diverses rencontres tenues par le Commissaire et son comité d’experts. Vos éloquents témoignages sont venus illustrer la qualité des actions qui sont menées au Cégep de Trois-Rivières et la qualité des personnes qui y participent à un titre ou à un autre.
Raymond-Robert Tremblay
Directeur général
Veuillez noter que ce résumé de la dernière rencontre de la visite de la CEEC n’engage que son auteur et que le rapport final pourrait diverger de ce bref compte-rendu.
1 Page 110 du Rapport d’autoévaluation.
2 Page 75 du Rapport d’autoévaluation.
La Commission d’évaluation de l’enseignement collégial a terminé sa visite au Cégep de Trois-Rivières dans le cadre de son opération de validation de l'efficacité des plans stratégiques des cégeps, le 17 novembre 2011, lors d’une rencontre avec M. Raymond-Robert Tremblay, directeur général, Mme Lucie Comeau, directrice des études et Mme Claire Pépin, vice-présidente du conseil d’administration. Rappelons que « dans le cadre de cette opération, la Commission a demandé à chaque cégep de juger de l’efficacité de son plan stratégique en évaluant l’atteinte des objectifs en relation avec les résultats obtenus. Le Cégep doit porter un regard critique sur son plan – incluant son plan de réussite – et examiner les résultats obtenus en fonction du contexte d’élaboration (de l’analyse de la situation à la détermination des indicateurs) et de mise en œuvre du plan. » Le commissaire responsable de la visite, monsieur John Keyes, a d’emblée souligné l’accueil chaleureux, la limpidité du rapport d’autoévaluation et la transparence des rencontres et des échanges. Ayant rencontré plus de 50 personnes de toutes les catégories de personnel, du conseil d’administration, des étudiants et des partenaires du cégep, il a souligné l’honnêteté de la démarche et du rapport, confirmée par les propos francs et pertinents de toutes les personnes rencontrées. Il a rappelé d’emblée que le mandat de la CEEC ne doit pas être compris comme un mandat de reddition de compte, mais comme un mandat de soutien à l’amélioration des collèges. Comme cette opération portait sur l’efficacité du plan stratégique et sur le regard critique que le Collège a su porter sur lui-même, le comité d’experts a apprécié les jugements qu’on y lit et qu’il partage, selon lesquels les objectifs du Plan stratégique 2004-2077 (en fait 2010), et de son plan de réussite étaient trop généraux, non formulés en résultats attendus et non dotés d’indicateurs. Il reflète une gestion par activités plus qu’une gestion par résultats. Les données n’ayant pas été collectées au fur et à mesure, le travail du comité d’autoévaluation et de son comité directeur fut ardu, mais les données collectées a posteriori furent tout de même parlantes, grâce aux analyses, rencontres et sondages effectués. Malgré un devis trop complexe, et la dispersion des informations recherchées dans le rapport, ce rapport d’autoévaluation est complet et porte un bon regard critique sur le contexte d’élaboration, la mise en œuvre et le suivi du plan stratégique. S’il ne comporte pas d’analyse d’efficience, rendue impossible par l’imprécision des objectifs, ce regard critique a tout de même permis la mise en place d’un plan de suivi et il a soutenu l’élaboration du nouveau Plan stratégique 2010-2015. On perçoit une évolution depuis 2004, qui devrait se continuer, en ce qui concerne le rôle de la planification stratégique dans la détermination des actions prioritaires du cégep, de son processus décisionnel et du suivi de ses résultats. Le commissaire encourage le Collège à poursuivre sur les voies tracées par la confection du plan de travail 2011-2012 et par la mise en place d’un comité de suivi qui permettront, en accord avec la Loi, la révision annuelle du plan et le suivi des résultats obtenus par la collecte d’indicateurs pertinents. Dans le contexte d’une gestion par activités, le jugement du Collège selon lequel les objectifs ont été atteints1 signifie surtout que les activités ont eu lieu. En outre, l’aveu un peu trop catégorique2 suivant lequel le Plan stratégique n’a pas joué son rôle de guide, puisque les actions annuelles auraient été menées de toute façon, montre bien que le Collège est conscient qu’une planification stratégique non axée sur les résultats ne peut lui permettre de remplir pleinement sa fonction. Si l’analyse de la situation de 2004 était solide, et que les orientations qui en découlaient étaient cohérentes, par contre, les objectifs étaient trop généraux et sans résultats attendus ou indicateurs précis, la planification stratégique devenait un simple classement des actions prioritaires de l’année. Le second Plan stratégique (2010-2015) corrige en effet certaines de ces lacunes, mais certains objectifs demeurent encore trop vagues et les résultats difficiles à observer. Les nouveaux indicateurs ne sont pas toujours appropriés. Il y a cependant une ouverture à la révision régulière et aux ajustements. En liant étroitement le plan de travail annuel au plan stratégique, cela permettra notamment d’éviter les redoublements et les redondances souvent observés dans des plans de travail annuels certes riches, mais dispersés. Une planification stratégique plus resserrée devrait améliorer le suivi et stimuler l’engagement et l’enthousiasme de chacun, tout en permettant aux instances – Régie interne, Commission des études, Conseil d’administration – de jouer pleinement leurs rôles. Le commissaire a aussi voulu souligner l’ouverture du Cégep sur sa communauté et la qualité de ses partenariats, internes et externes. L’ambiance des rencontres était conviviale, la commission et ses experts ont été perçus par les participants comme sympathiques et respectueux, et ceux-ci ont tous apprécié leurs rencontres, tout en percevant clairement que le Collège est en mouvement vers une amélioration. La direction du collège recevra un rapport préliminaire avant l’été prochain et le rapport final sera rendu public l’automne prochain. Le commissaire encourage le collège à poursuivre dès maintenant ses processus d’amélioration en matière de planification stratégique et de réussite scolaire, tout en adoptant une perspective d’efficience. Nous remercions sincèrement toutes les personnes qui ont contribué à ce succès par leur présence, lors des diverses rencontres tenues par le Commissaire et son comité d’experts. Vos éloquents témoignages sont venus illustrer la qualité des actions qui sont menées au Cégep de Trois-Rivières et la qualité des personnes qui y participent à un titre ou à un autre. Raymond-Robert Tremblay Directeur général Veuillez noter que ce résumé de la dernière rencontre de la visite de la CEEC n’engage que son auteur et que le rapport final pourrait diverger de ce bref compte-rendu. 1 Page 110 du Rapport d’autoévaluation. 2 Page 75 du Rapport d’autoévaluation.