Une étude sur le potentiel de l’économie biosourcée en Mauricie

Le grand potentiel de l’économie biosourcée en Mauricie a été mis en lumière par une récente étude, fruit d’une initiative concertée d’Innofibre, un centre de transfert technologique du Cégep de Trois-Rivières et du Consortium de recherche et innovations en bioprocédés industriels au Québec (CRIBIQ). Celle-ci offre une compréhension approfondie des bioressources locales et ouvre la voie à de nouvelles perspectives quant aux multiples opportunités de développement économique qu’elles représentent pour la région.

Cette étude fut d’abord l’occasion d’identifier les bioressources régionales afin d’en qualifier le potentiel économique et de souligner les possibilités de valorisation des matières résiduelles pour le développement de matériaux ou de produits biosourcés. Un compte-rendu plus détaillé des résultats est d’ailleurs présenté à l’occasion d’une conférence du directeur d’Innofibre, Jean-Philippe Jacques, à l’événement international BIOKET, qui se tient du 23 mai au 25 mai à Trois-Rivières.

L’écosystème d’innovation et de formation est également ressorti comme une force de la région. La présence d’établissements d’enseignement supérieur et de centres de recherche universitaires et collégiaux permet de former des travailleurs spécialisés en produits biosourcés/bioprocédés ainsi que d’accompagner les entreprises dans leur développement technologique.

« Autrefois reconnue comme la capitale des pâtes et papiers, la Mauricie est désormais positionnée pour devenir le moteur de la bioéconomie au Québec. La région regorge de tous les atouts nécessaires pour s’adapter à ce nouveau paradigme. Les activités économiques qui en découlent sont alignées avec les priorités gouvernementales en matière d’économie circulaire et de réduction des gaz à effet de serre, et contribuent à la transition énergétique. » – Jean-Philippe Jacques, directeur d’Innofibre

« La région de la Mauricie reconnaît l’importance vitale d’une collaboration étroite entre les industries locales, les centres de recherche et les organismes de développement économique, qui, en conjuguant leurs connaissances, leurs expertises et leur engagement commun en faveur de l’innovation, ont le pouvoir, grâce à l’appui du CRIBIQ, de libérer le plein potentiel de la bioéconomie mauricienne. » – Mohammed Benyagoub, président-directeur général du CRIBIQ

Cette nouvelle étude marque une étape majeure pour la transition vers une économie régionale durable et décarbonée. Ayant maintenant une compréhension approfondie du potentiel de ses bioressources et des opportunités de développement durable qui en découlent, la Mauricie est prête à devenir un modèle d’excellence en matière d’innovation verte et de croissance économique responsable. La région a ainsi tout en main pour se positionner comme chef de file de la bioéconomie au Québec.

• Remerciements

L’étude fut réalisée grâce à la collaboration et au soutien financier d’Innofibre, du Consortium de recherche et innovations en bioprocédés industriels au Québec (CRIBIQ), de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), du Centre National en Électrochimie et en Technologies Environnementales (CNETE), de Kemitek, de la Table des élus de la Mauricie et du volet 1 – Soutien au rayonnement des régions du Fonds régions et ruralité (FRR). Le Service de développement économique et forestier (SDÉF) de La Tuque, la Société de développement de Shawinigan (SDS) et Innovation et Développement économique (IDÉ) Trois-Rivières ont également supporté ce dossier.

• À propos du CRIBIQ

Fondé en 2009, le Consortium de recherche et innovations en bioprocédés industriels au Québec (CRIBIQ) fait partie des neuf (9) regroupements sectoriels de recherche industrielle créés et financés par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec (MEIE). Sa mission consiste à promouvoir ainsi qu’à soutenir la réalisation de projets innovants dans les filières industrielles de la bioéconomie, basée sur la valorisation des bioressources agricoles, forestières, marines et résiduelles. La dynamique du CRIBIQ s’articule autour de trois secteurs industriels : les bioproduits industriels, l’environnement et l’agroalimentaire.

• À propos d’Innofibre

Centre collégial de transfert technologique (CCTT) du Cégep de Trois-Rivières, Innofibre contribue à l’accélération technologique des bioprocédés et des bioproduits. Il se spécialise notamment en pâtes et papiers/produits cellulosiques, papiers fonctionnels et bioactifs, produits thermoformés, bioproduits/bioraffinage, conditionnement et prétraitement de biomasse, développement de produits et matériaux biosourcés. Innofibre possède des laboratoires d’analyse spécialisés ainsi que des installations pilotes uniques en Amérique du Nord.