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Mardi 10 septembre 2013

Cet été, Alain Dumas, enseignant de Sciences sociales ainsi que Stéphanie Blais, technicienne en loisirs et responsable de l’entrepreneuriat au Cégep de Trois-Rivières ont participé à l’École d’été internationale des jeunes entrepreneurs (ÉÉIJE) de l’Université de Sherbrooke. Ce rendez-vous avait lieu en Tunisie du 24 juin au 7 juillet.

L’objectif de l’ÉÉIJE est de permettre à une vingtaine de jeunes de 18 à 35 ans, de tous les pays, de valider leur potentiel entrepreneurial, peu importe leur scolarité, leur revenu ou leur bagage dans le monde de l’entrepreneuriat.

« J’ai été invité à participer à cette 14e édition, tout d’abord comme conférencier, sur les thèmes du développement durable et de l’innovation, et puis comme observateur, en raison de l’intérêt d’une telle activité pour le cégep. Au final, j’ai assisté à toutes les activités de l’ÉÉIJE. J’ai aussi joué un rôle de mentor auprès de plusieurs participants », a exposé M. Dumas.

« J’étais curieux de voir comment pouvaient émerger des projets d’entreprises innovateurs et réalistes en deux semaines, étant donné que les 23 participants provenant de plusieurs pays de la francophonie devaient constituer 6 équipes internationales », a-t-il ajouté.

Soulignons que les organisateurs de l’ÉÉIJE ont remis une attestation à M. Dumas pour sa contribution au succès de cette seconde édition au Maghreb.

Un prix pour le Cégep
Au terme des deux semaines, un jury devait désigner l’équipe qui avait le projet le plus porteur d’avenir. Toutefois, cette année, en raison de la richesse des présentations, le jury a décerné à deux équipes le prix du meilleur projet, dont un à celle de notre collègue Stéphanie Blais, responsable de l’entrepreneuriat au collège.

« Nous avons également reçu une mention pour le plus beau plan d’affaires. Je suis vraiment contente, car ce n’est pas évident de faire un plan d’affaires avec des gens issus de diverses cultures. Je suis sorti de ma zone de confort en Tunisie et c’est une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie », a communiqué Mme Blais.

« J’ai adoré les gens là-bas et je me suis fait un superbe réseau de contacts. J’avais déjà vécu une expérience similaire à Paris en 2007, mais l’organisation était passablement différente », a-t-elle renchéri.

Ouverture sur le monde
Pour plusieurs, il semblerait que le fait de participer à un évènement de cette envergure leur a permis d’élargir leurs horizons.

« Mon statut d’observateur m’a amené à côtoyer de très près les participants pendant 13 jours. Je peux témoigner que l’École a permis à plusieurs d’entre eux de grandir et de s’ouvrir à un autre monde. Comme l’affirmait un participant : « C’est dans ce genre de situation qu’un entrepreneur doit travailler bien souvent », a conclu M. Dumas.

À noter que sur les six projets d’entreprises, trois devraient connaitre une suite concrète.


Stéphanie Blais, technicienne en loisirs et responsable de l’entrepreneuriat au Cégep en compagnie de ses coéquipiers Dragan Tutic et Aicha Karima Guey.


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