Tenter l’expérience, c’est se l’approprier

Texte de Nicolas Poulin, stagiaire en communication pour les équipes Diablos lors de la session hiver 2015.

Mettez une croix sur votre calendrier lorsque les équipes de basketball des Diablos jouent au Cégep de Trois-Rivières. Malgré l’image parfois en demi-teinte que quelques personnes donnent aux disciplines sportives collégiales, dont le basketball féminin, il faut l’outrepasser et assister à ces évènements.

Le basketball collégial est à découvrir. Il a un aspect que les sports professionnels n’arrivent pas à aller chercher. J’ai regardé pour la première fois un match de basketball féminin (Diablos vs Cavaliers) vendredi soir dernier et, honnêtement, l’ambiance qui régnait m’a accaparée assez rapidement.

Je me suis ancré dans la partie en quelques instants et l’enthousiasme s’est invité du même coup. La bonne qualité du jeu sur le terrain est un atout de taille, mais il n’en demeure pas moins que l’élément déclencheur est fort probablement le groupe de partisans qui fait résonner le gymnase durant la rencontre avec des tambours et des trompettes.

Pour revenir aux bruyants spectateurs présents dans les estrades, il s’agit en fait d’une vingtaine d’athlètes Diablos issus des autres sports du Cégep de Trois-Rivières qui viennent encourager match après match les joueuses de Faisal Docter, entraineur de l’équipe féminine de basketball division I. En même temps, ils essaient de distraire l’équipe adverse. Cela crée un environnement festif qui ne se vit pas vraiment ailleurs qu’au Cégep de Trois-Rivières au basketball féminin.

Renforcer la communauté Diablos

L’appui de la foule est évidemment un aspect important pour la formation locale. C’est en quelque sorte une plus-value pour l’aider à performer en tout temps. Les athlètes peuvent à ce moment profiter de cette vague de soutien pour la transposer sur le terrain.

La communauté Diablos commence de plus en plus à se forger et cela n’est que positif pour les athlètes. Pourquoi ne pas la solidifier davantage dès maintenant? Plus on est de partisans, plus on fait du bruit!

Rendre ce phénomène une tradition pour les Diablos serait fort souhaitable. Que tous les athlètes s’encouragent d’un sport à l’autre formerait une communauté tissée serrée et l’impact serait significatif pour le bienêtre et le développement des sportifs et sportives Diablos.

Bref, si vous n’avez jamais assisté à un match de basketball au Cégep de Trois-Rivières, vous aurez l’occasion d’y aller le vendredi 30 janvier alors que l’équipe féminine division I recevra les Cheetahs du Collège Vanier au gymnase du pavillon des Sciences à compter de 20 h. C’est un rendez-vous à ne pas manquer!

À noter qu’il y a cinq équipes Diablos de basketball au Cégep de Trois-Rivières :

• équipe féminine division I
• équipe féminine division II
• équipe féminine division III
• équipe masculine division II
• équipe masculine division III