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Mardi 18 octobre 2011

Depuis l’hiver 2008, l’enseignante Virginie Laurin travaille à améliorer la sécurité dans notre milieu de travail. En trois ans, l’action de Mme Laurin a permis d’apporter des changements significatifs et durables. Bilan d’un travail de terrain qui porte des fruits.

Sensibiliser, analyser, recommander, former

Au départ, le projet Santé et sécurité au travail visait les départements les plus à risque, c’est-à-dire ceux qui emploient des produits nocifs ou manipulent des appareils comportant certains dangers d’utilisation. Les objectifs principaux du programme étaient la sensibilisation et la prévention.

En plus d’organiser une conférence et de tenir un kiosque d’information, Virginie Laurin a effectué une tournée des départements et des services à risque. Tous ont reçu un rapport d’inspection détaillant les situations problématiques et suggérant des recommandations précises. Que ce soit au niveau de l’étiquetage, de l’entreposage, de l’existence de protocole en cas de déversement ou de la présence d’équipements de premiers soins, toutes les recommandations apportées par Mme Laurin ont été documentées et présentées aux responsables qui, à leur tour, ont apporté les correctifs nécessaires. Des formations sur mesure ont également été offertes en fonction des besoins identifiés.

Réduire les déchets et les coûts de leur disposition

Au cours de la deuxième année, les objectifs se sont élargis à la gestion des matières résiduelles et à la qualité de l’environnement. En plus des inspections de routine, Mme Laurin a consacré sa deuxième année à examiner comment améliorer la disposition des matières dangereuses, tout en réduisant ses coûts. En effet, en tant qu’organisme, le Collège doit se soumettre à des règles strictes pour la gestion des déchets et est souvent obligé de mandater des firmes spécialisées pour le faire. Grâce au travail de Virginie Laurin, des solutions de rechange ont été mises en place. Par exemple, une entreprise à but non lucratif se charge maintenant des excédents de peinture. Il en va de même pour les huiles usées et leurs contenants, alors que les amalgames de mercure retrouvés dans les vieux plombages à la clinique d’hygiène dentaire sont maintenant récupérés grâce à un système simple.

Impliquer les étudiants

Il n’y a pas que le recyclage qui permet d’atteindre l’objectif. Dans sa recherche de solutions, Mme Laurin a trouvé un moyen simple de réduction des déchets au département de Chimie, tout en impliquant les étudiants. En effet, après chaque laboratoire scolaire, ils neutralisent maintenant les acides et les bases qu’ils ont utilisés. Ainsi, ces substances corrosives ne sont plus envoyées à la gestion des matières résiduelles dangereuses puisqu’elles peuvent être simplement jetées à l’égout. « Cette pratique a demandé un ajustement et la collaboration des techniciens et des enseignants, mais ses bénéfices sont doubles : nous conscientisons les étudiants à l’importance de la gestion de matières résiduelles, tout en réduisant les coûts. C’est simple, écologique et réglementaire! » commente madame Laurin.

Le projet Santé et sécurité au travail se poursuivra en janvier prochain.


Virginie Laurin


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