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Lundi 15 octobre 2012

Quitter son pays, apprendre une nouvelle langue, s’intégrer à une société différente, c’est tout un défi! Depuis septembre 2011, le Cégep de Trois-Rivières fait partie des partenaires choisis par le Ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles (MICC) pour accompagner les immigrants qui entreprennent ce courageux parcours.

Ils proviennent de l’Asie, de l’Europe, de l’Amérique du Sud ou de l’Afrique. Ils sont, pour la plupart, diplômés, expérimentés et désireux d’intégrer la société québécoise. Pour ce faire, ils se sont inscrits au programme de francisation financé par le MICC, offert par l’École de français du Cégep de Trois-Rivières. Le but du programme, qui comporte trois sessions de onze semaines chacune, est de permettre aux nouveaux immigrants d’apprendre le français, tout en favorisant leur intégration socioprofessionnelle dans la culture québécoise.

Une formule qui mise sur l’interaction
Inspirée de l’expertise développée depuis plus de 40 ans par l’École de français du Cégep de Trois-Rivières, les formateurs du programme de francisation ont élaboré des méthodes pédagogiques qui misent sur l’interaction. La formule comprend, en plus des cours de français, plusieurs activités d’intégration qui permettent à l’étudiant tant d’apprivoiser l’hiver que de connaitre la région, les lois, la culture et l’histoire du Québec. Une soixantaine d’heures est également consacrée au marché du travail et aux méthodes de recherche d’emploi. Et ça marche : plus de 90 % des 27 participants de la cohorte 2011-2012 sont maintenant actifs dans la société québécoise, soit dans le cadre d’un emploi à temps plein ou par la poursuite de leurs études.

En plus d’être efficace, la formule plait aux étudiants. Robert Avila, qui est arrivé du Vénézuéla avec sa femme et leurs deux enfants, a entrepris le programme de francisation il y a quelques mois : « Les cours sont très dynamiques et les enseignants arrivent à conserver en tout temps notre intérêt. Nous ne sommes pas comme dans une classe traditionnelle avec des exercices à faire dans nos cahiers :
il y a beaucoup d’interactions et ce n’est jamais ennuyeux », témoigne-t-il. « C’est vrai! renchérit sa collègue de classe, Lucia Polanco. Les activités sont variées et concrètes. Le soir à la maison, j’ai envie d’écouter la télévision québécoise et des chansons en français. Cela facilite l’apprentissage… et j’adore Céline Dion! », conclut, en riant, celle qui a obtenu un baccalauréat en bactériologie dans son pays natal, la République dominicaine.

Des exemples inspirants
L’équipe du programme de francisation qui accompagne les étudiants est composée de véritables passionnés : la coordonnatrice de l’École de français et du programme Geneviève Lemelin, les enseignantes Caroline Labarre et Marie-Line Belleville, ainsi que les agents d’intégration Guy René et Maxime Le Meur. Ensemble, ils guident ceux et celles qui entreprennent le difficile, mais enrichissant parcours :
« On les accompagne dans les différentes étapes du choc entre le rêve et la réalité. Il faut beaucoup de persévérance pour arriver en neuf mois à maitriser suffisamment une nouvelle langue pour soutenir une conversation et se trouver un emploi, tout en composant avec une société qui nous est étrangère. Ils nous donnent de beaux exemples de courage et c’est très stimulant », explique Geneviève Lemelin.


Quitter son pays, apprendre une nouvelle langue, s’intégrer à une société différente, c’est tout un défi! Depuis septembre 2011, le Cégep de Trois-Rivières fait partie des partenaires choisis par le Ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles (MICC) pour accompagner les immigrants qui entreprennent ce courageux parcours. Ils proviennent de l’Asie, de l’Europe, de l’Amérique du Sud ou de l’Afrique. Ils sont, pour la plupart, diplômés, expérimentés et désireux d’intégrer la société québécoise. Pour ce faire, ils se sont inscrits au programme de francisation financé par le MICC, offert par l’École de français du Cégep de Trois-Rivières. Le but du programme, qui comporte trois sessions de onze semaines chacune, est de permettre aux nouveaux immigrants d’apprendre le français, tout en favorisant leur intégration socioprofessionnelle dans la culture québécoise. Une formule qui mise sur l’interaction Inspirée de l’expertise développée depuis plus de 40 ans par l’École de français du Cégep de Trois-Rivières, les formateurs du programme de francisation ont élaboré des méthodes pédagogiques qui misent sur l’interaction. La formule comprend, en plus des cours de français, plusieurs activités d’intégration qui permettent à l’étudiant tant d’apprivoiser l’hiver que de connaitre la région, les lois, la culture et l’histoire du Québec. Une soixantaine d’heures est également consacrée au marché du travail et aux méthodes de recherche d’emploi. Et ça marche : plus de 90 % des 27 participants de la cohorte 2011-2012 sont maintenant actifs dans la société québécoise, soit dans le cadre d’un emploi à temps plein ou par la poursuite de leurs études. En plus d’être efficace, la formule plait aux étudiants. Robert Avila, qui est arrivé du Vénézuéla avec sa femme et leurs deux enfants, a entrepris le programme de francisation il y a quelques mois : « Les cours sont très dynamiques et les enseignants arrivent à conserver en tout temps notre intérêt. Nous ne sommes pas comme dans une classe traditionnelle avec des exercices à faire dans nos cahiers : il y a beaucoup d’interactions et ce n’est jamais ennuyeux », témoigne-t-il. « C’est vrai! renchérit sa collègue de classe, Lucia Polanco. Les activités sont variées et concrètes. Le soir à la maison, j’ai envie d’écouter la télévision québécoise et des chansons en français. Cela facilite l’apprentissage… et j’adore Céline Dion! », conclut, en riant, celle qui a obtenu un baccalauréat en bactériologie dans son pays natal, la République dominicaine. Des exemples inspirants L’équipe du programme de francisation qui accompagne les étudiants est composée de véritables passionnés : la coordonnatrice de l’École de français et du programme Geneviève Lemelin, les enseignantes Caroline Labarre et Marie-Line Belleville, ainsi que les agents d’intégration Guy René et Maxime Le Meur. Ensemble, ils guident ceux et celles qui entreprennent le difficile, mais enrichissant parcours : « On les accompagne dans les différentes étapes du choc entre le rêve et la réalité. Il faut beaucoup de persévérance pour arriver en neuf mois à maitriser suffisamment une nouvelle langue pour soutenir une conversation et se trouver un emploi, tout en composant avec une société qui nous est étrangère. Ils nous donnent de beaux exemples de courage et c’est très stimulant », explique Geneviève Lemelin.


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