Mardi 7 septembre 2010
Maryse, Suzanne, Hélène, Pierre, Carole et Nicole : MIROIR peut compter sur l’expertise de six mentors inspirants. Faites leur connaissance.
Conçu pour offrir aux enseignantes et aux enseignants du collège un service de mentorat individualisé, le projet MIROIR permet la rencontre de deux professeurs qui, autour d’un questionnement, réfléchissent et échangent sur les défis de leur profession. Maître d’œuvre du projet, l’enseignante Johanne Thibeault précise : « Comme l’illustre notre logo, MIROIR est la rencontre de deux profils bien différents, celui du mentor et celui du mentoré. En jouant le rôle d’un miroir, le mentor permet au mentoré de reconnaître ses couleurs uniques, de déployer son plein potentiel et de prendre ou de reprendre son envol avec une confiance renouvelée. »
Confiance, respect et ouverture
Bien sûr, la relation doit s’établir sur la confiance, le respect et l’ouverture. Il est important de rappeler que toute la démarche est volontaire, confidentielle et dissociée d’évaluation. Le choix des mentors reposait donc non seulement sur l’expérience des candidats, mais également sur leurs qualités humaines et relationnelles : « Les mentors sont des enseignants d’expérience, tant en enseignement qu’en encadrement, qui se souviennent des différents ponts qu’ils ont dû traverser et qui reconnaissent les défis de notre quotidien; des collègues qui n’ont pas la prétention d’avoir toutes les réponses et qui privilégient la réflexion sur leur pratique; des pédagogues aux qualités humaines qui ne demandent pas mieux que de favoriser l’épanouissement de leurs pairs. Volontaires, ils ouvrent la porte de leur classe en toute humilité afin de permettre au mentoré, au besoin, d’observer un autre enseignant », commente Johanne.
L’équipe de mentors
Recrutés dans les deux pavillons afin de faciliter les contacts, les mentors ont tous reçu une formation du collège : « La beauté du projet Miroir, c’est qu’il est personnalisé. Il offre donc une grande souplesse, tout en proposant une solide structure et une rigueur dans les activités et le cheminement qu’il propose. Tout commence avec les besoins du mentoré. De là, la fréquence et la durée des rencontres sont établies selon les horaires respectifs. Il en va de même pour le type d’activité, le lieu et le choix des outils les plus appropriés» précise la responsable du projet.
Pavillon des Sciences
Maryse Grégoire, enseignante depuis 16 ans
«MIROIR est un programme qui arrive à point puisque le réseau collégial accueille présentement beaucoup de nouveaux enseignants. J’aurais tellement aimé qu’un tel programme existe quand j’ai commencé à enseigner en 1994! C’est une des raisons qui me motivent à être mentore. Mais surtout, j’aime enseigner et je vois la relation de mentorat comme un MIROIR : elle va m’apporter autant qu’au mentoré, j’en suis convaincue!»
Hélène Hébert, enseignante depuis 13 ans et hygiéniste dentaire depuis 22 ans
«Pour moi, enseigner est un travail passionnant et je suis très fébrile à l’idée d’aider des collègues, emballée par la perspective de faire naître ou de raviver cette passion grâce au projet MIROIR. On est beaucoup plus heureux dans notre travail si l’on découvre l’aisance et surtout le plaisir d’enseigner! C’est un privilège pour moi de faire partie de cette équipe de mentors.»
Suzanne Mercier, enseignante depuis 22 ans
«Je me rappelle mes difficultés, au début de ma carrière… Aujourd’hui, le projet MIROIR me permet d’offrir à des collègues ce dont j’aurais aimé profiter : du support, de l’écoute, de la rétroaction et tout cela sans être jugé. J’aimerais donc être la complice d’une ou d’un enseignant pour stimuler sa réflexion sur sa pratique enseignante afin de favoriser le développement de son plein potentiel. En lui transmettant ma passion et en lui faisant profiter de mon expérience, j’espère l’aider à se dépasser, à atteindre une plus grande autonomie et à accroitre sa confiance en tant que guide pour ses élèves.»
Pavillon des Humanités
Nicole Ouellet, enseignante depuis 9 ans
«Échanger entre collègues, qu’on ait 6 mois, 10 ans ou 20 ans d’ancienneté, cela représente toujours pour moi des moments très riches. MIROIR, c’est un projet stimulant, bien structuré, adapté aux besoins des mentorés, qui permet d’avoir un regard extérieur et de prendre du recul en réfléchissant sur ses actions pédagogiques. Pour toutes ces raisons, je suis convaincue qu’il aura des retombées positives pour tous. J’ai déjà hâte de commencer… !»
Pierre Letarte, enseignant depuis 30 ans
«Ce qui me motive à devenir mentor? Les jeunes, simplement, et surtout leur sourire. J’enseigne depuis 30 ans, et, cela vous étonnera, j’ai compris dès mes débuts que l’expérience importe peu. Ce qui compte c’est, tout comme en amour, de conserver et d’entretenir l’enthousiasme des premiers moments. De cette manière, le pédagogue peut réellement, tout au long de sa carrière, conduire, élever et instruire.»
Carole Paquin, enseignante depuis 20 ans et coordonnatrice de département depuis bientôt 7 ans
«Être mentore, c’est l’occasion pour moi d’établir une relation privilégiée avec un ou une collègue de travail, une relation basée sur la confiance, sur la complicité et le désir de réfléchir ensemble à notre pratique professionnelle. C’est écouter ses inquiétudes et ses doutes et chercher ensemble de nouvelles stratégies pour l’aider à consolider son identité professionnelle. Ce ou cette collègue, par sa réflexion sur sa pratique, me permettra aussi d’être en contact avec ma passion d’enseigner, d’approfondir ma propre pratique professionnelle et de l’enrichir grâce à sa créativité et à la qualité de notre relation de confiance… Bref, j’envisage le mentorat comme une relation professionnelle égalitaire, aidante et enrichissante pour les deux parties, un espace privilégié pour réfléchir sur notre pratique professionnelle.»
Prochaine étape
Vers la mi-septembre, les coordonnateurs remettront des fiches d’inscription aux enseignants de leur département. Ceux qui désirent se prévaloir des services d’un mentor n’auront qu’à remplir cette fiche et à la retourner à Johanne Thibeault, par courrier interne. L’enseignante conclut : « Puisqu’une relation mentorale est basée sur la confiance, il est souhaitable que le mentoré ait des affinités avec son mentor. Dès aujourd’hui, les enseignants qui le désirent peuvent établir un premier contact informel avec les mentors pour faire un peu connaissance ou me demander de guider votre démarche. »
On peut rejoindre Johanne Thibeault au poste 2901.
Maryse, Suzanne, Hélène, Pierre, Carole et Nicole : MIROIR peut compter sur l’expertise de six mentors inspirants. Faites leur connaissance. Conçu pour offrir aux enseignantes et aux enseignants du collège un service de mentorat individualisé, le projet MIROIR permet la rencontre de deux professeurs qui, autour d’un questionnement, réfléchissent et échangent sur les défis de leur profession. Maître d’œuvre du projet, l’enseignante Johanne Thibeault précise : « Comme l’illustre notre logo, MIROIR est la rencontre de deux profils bien différents, celui du mentor et celui du mentoré. En jouant le rôle d’un miroir, le mentor permet au mentoré de reconnaître ses couleurs uniques, de déployer son plein potentiel et de prendre ou de reprendre son envol avec une confiance renouvelée. » Confiance, respect et ouverture Bien sûr, la relation doit s’établir sur la confiance, le respect et l’ouverture. Il est important de rappeler que toute la démarche est volontaire, confidentielle et dissociée d’évaluation. Le choix des mentors reposait donc non seulement sur l’expérience des candidats, mais également sur leurs qualités humaines et relationnelles : « Les mentors sont des enseignants d’expérience, tant en enseignement qu’en encadrement, qui se souviennent des différents ponts qu’ils ont dû traverser et qui reconnaissent les défis de notre quotidien; des collègues qui n’ont pas la prétention d’avoir toutes les réponses et qui privilégient la réflexion sur leur pratique; des pédagogues aux qualités humaines qui ne demandent pas mieux que de favoriser l’épanouissement de leurs pairs. Volontaires, ils ouvrent la porte de leur classe en toute humilité afin de permettre au mentoré, au besoin, d’observer un autre enseignant », commente Johanne. L’équipe de mentors Recrutés dans les deux pavillons afin de faciliter les contacts, les mentors ont tous reçu une formation du collège : « La beauté du projet Miroir, c’est qu’il est personnalisé. Il offre donc une grande souplesse, tout en proposant une solide structure et une rigueur dans les activités et le cheminement qu’il propose. Tout commence avec les besoins du mentoré. De là, la fréquence et la durée des rencontres sont établies selon les horaires respectifs. Il en va de même pour le type d’activité, le lieu et le choix des outils les plus appropriés» précise la responsable du projet. Pavillon des Sciences Maryse Grégoire, enseignante depuis 16 ans «MIROIR est un programme qui arrive à point puisque le réseau collégial accueille présentement beaucoup de nouveaux enseignants. J’aurais tellement aimé qu’un tel programme existe quand j’ai commencé à enseigner en 1994! C’est une des raisons qui me motivent à être mentore. Mais surtout, j’aime enseigner et je vois la relation de mentorat comme un MIROIR : elle va m’apporter autant qu’au mentoré, j’en suis convaincue!» Hélène Hébert, enseignante depuis 13 ans et hygiéniste dentaire depuis 22 ans «Pour moi, enseigner est un travail passionnant et je suis très fébrile à l'idée d'aider des collègues, emballée par la perspective de faire naître ou de raviver cette passion grâce au projet MIROIR. On est beaucoup plus heureux dans notre travail si l’on découvre l'aisance et surtout le plaisir d'enseigner! C'est un privilège pour moi de faire partie de cette équipe de mentors.» Suzanne Mercier, enseignante depuis 22 ans «Je me rappelle mes difficultés, au début de ma carrière… Aujourd’hui, le projet MIROIR me permet d’offrir à des collègues ce dont j’aurais aimé profiter : du support, de l’écoute, de la rétroaction et tout cela sans être jugé. J’aimerais donc être la complice d’une ou d’un enseignant pour stimuler sa réflexion sur sa pratique enseignante afin de favoriser le développement de son plein potentiel. En lui transmettant ma passion et en lui faisant profiter de mon expérience, j’espère l’aider à se dépasser, à atteindre une plus grande autonomie et à accroitre sa confiance en tant que guide pour ses élèves.» Pavillon des Humanités Nicole Ouellet, enseignante depuis 9 ans «Échanger entre collègues, qu'on ait 6 mois, 10 ans ou 20 ans d'ancienneté, cela représente toujours pour moi des moments très riches. MIROIR, c'est un projet stimulant, bien structuré, adapté aux besoins des mentorés, qui permet d’avoir un regard extérieur et de prendre du recul en réfléchissant sur ses actions pédagogiques. Pour toutes ces raisons, je suis convaincue qu’il aura des retombées positives pour tous. J’ai déjà hâte de commencer... !» Pierre Letarte, enseignant depuis 30 ans «Ce qui me motive à devenir mentor? Les jeunes, simplement, et surtout leur sourire. J'enseigne depuis 30 ans, et, cela vous étonnera, j'ai compris dès mes débuts que l'expérience importe peu. Ce qui compte c'est, tout comme en amour, de conserver et d'entretenir l’enthousiasme des premiers moments. De cette manière, le pédagogue peut réellement, tout au long de sa carrière, conduire, élever et instruire.» Carole Paquin, enseignante depuis 20 ans et coordonnatrice de département depuis bientôt 7 ans «Être mentore, c’est l’occasion pour moi d’établir une relation privilégiée avec un ou une collègue de travail, une relation basée sur la confiance, sur la complicité et le désir de réfléchir ensemble à notre pratique professionnelle. C’est écouter ses inquiétudes et ses doutes et chercher ensemble de nouvelles stratégies pour l’aider à consolider son identité professionnelle. Ce ou cette collègue, par sa réflexion sur sa pratique, me permettra aussi d’être en contact avec ma passion d’enseigner, d’approfondir ma propre pratique professionnelle et de l’enrichir grâce à sa créativité et à la qualité de notre relation de confiance… Bref, j’envisage le mentorat comme une relation professionnelle égalitaire, aidante et enrichissante pour les deux parties, un espace privilégié pour réfléchir sur notre pratique professionnelle.» Prochaine étape Vers la mi-septembre, les coordonnateurs remettront des fiches d’inscription aux enseignants de leur département. Ceux qui désirent se prévaloir des services d’un mentor n’auront qu’à remplir cette fiche et à la retourner à Johanne Thibeault, par courrier interne. L’enseignante conclut : « Puisqu’une relation mentorale est basée sur la confiance, il est souhaitable que le mentoré ait des affinités avec son mentor. Dès aujourd’hui, les enseignants qui le désirent peuvent établir un premier contact informel avec les mentors pour faire un peu connaissance ou me demander de guider votre démarche. » On peut rejoindre Johanne Thibeault au poste 2901. [gallery ids="129,130,131,132,133,134"]