15 heures maximum par semaine.
Attention: effectuer un maximum de 15 heures de travail par semaine ne garantit pas nécessairement la réussite scolaire.
Cela dépend de la capacité de chaque personne et de certains facteurs comme l’âge, la condition physique, le type de travail, le contexte scolaire, les horaires de travail, etc.

Plus de 15 heures de travail par semaine peuvent compromettre la réussite scolaire. Toutefois, effectuer un maximum de 15 heures par semaine n’assure pas nécessairement la persévérance scolaire. Cela dépend des capacités de chaque personne, du contexte scolaire ou de travail.
15 heures de travail par semaine peuvent être élevées :
• en période d’examens
• pour des emplois exigeants sur les plans physique et psychologique

Les emplois valorisants contribuent davantage à la persévérance scolaire (employeur respectueux, milieu de travail intéressant, relations agréables avec les collègues, etc.).

Une enquête de Statistique Canada révèle que les jeunes qui travaillent un nombre raisonnable d’heures par semaine abandonnent moins leurs études que ceux qui ne travaillent pas du tout.

La satisfaction occasionnée par un emploi ne diminue pas la motivation scolaire des jeunes. Cela dépend de la qualité et la quantité du travail effectué. De plus, les encouragements des employeurs renforcent la motivation scolaire de leurs employés-étudiants.

L’horaire de travail est le droit de gérance de l’employeur, à condition qu’il respecte la loi sur les normes du travail sur le repos hebdomadaire et le droit de refus de travail. Il est très important et nécessaire que les jeunes établissent une bonne communication auprès de leur employeur afin de maximiser le bien-être de chacun.

Rien dans la loi ne stipule à quel moment l’employeur doit remettre l’horaire de travail.

Si l’employeur demande au salarié d’arriver 10 ou 15 minutes plus tôt ou de partir 10 ou 15 minutes plus tard, il doit toutefois lui payer ce temps. Tout temps travaillé ou à la disposition de l’employeur doit être payé. Ce n’est pas l’heure d’ouverture ou de fermeture, ni l’horaire prévu qui importe, mais la durée pendant laquelle le salarié est à la disposition de l’employeur.

Réduire le temps de travail. Les employés-étudiants doivent faire connaître à l’avance leurs obligations scolaires à leur employeur. En général, les employeurs font preuve de souplesse quand ils sont prévenus dans un délai raisonnable, car ils ont le temps de trouver un remplaçant.

• Éviter de prendre des retards dans ses travaux scolaires
• Effectuer un nombre d’heures raisonnable par semaine
• Ne pas effectuer des heures de travail sur le temps de classe
• Ne pas effectuer un travail dépassant ses capacités physiques
• Travailler de nuit afin de ne pas s’absenter de l’école

Les horaires de travail réguliers facilitent davantage la conciliation études + travail comparativement aux horaires de travail qui changent continuellement. Il vaut la peine de vérifier cet aspect lors d’une entrevue d’embauche afin de choisir un milieu de travail qui offre des horaires réguliers.

Même s’il n’y a pas d’âge minimum pour embaucher un jeune, les employeurs ont l’obligation de ne pas lui faire effectuer un travail disproportionné à ses capacités ou qui peut compromettre sa santé. Par exemple, un employeur ne pourrait pas faire lever par un enfant des charges de plusieurs kilos.

Un jeune doit fréquenter l’école jusqu’à l’âge de 16 ans. Selon la loi, les jeunes de moins de 16 ans, qui ne détiennent pas de diplôme, ont l’obligation de fréquentation scolaire. Un jeune qui atteint l’âge de 16 ans pendant l’année scolaire doit fréquenter l’école jusqu’au dernier jour du calendrier scolaire.

Entre 23 heures et 6 heures le lendemain. La loi indique également qu’un employeur doit s’assurer que les heures de travail offertes aux jeunes leur permettent d’être à leur domicile à partir de 23 heures un jour donné jusqu’au lendemain à 6 heures. Cette disposition de la loi couvre toute la période de l’année, pas seulement la période scolaire.

Ne pas offrir ou donner des heures de travail pendant les heures de classe. L’employeur doit aussi tenir compte du temps de transport pour se rendre au travail ou en revenir. Par exemple, un employeur ne peut offrir un horaire de travail qui oblige un jeune à arriver à l’école après le début des classes ou à quitter avant la fin des classes.