L’enseignante Mélanie Beaubien publie un premier roman

«Intensité recherchée», voilà le titre que Mélanie Beaubien a choisi pour son premier roman, publié aux éditions AdA. L’enseignante en psychologie y aborde les thèmes du deuil et de la passion amoureuse. Le lancement aura lieu 30 octobre à la librairie Clément Morin.

L’aventure littéraire de Mélanie a commencé il y a plus de cinq ans, alors qu’elle traversait un deuil difficile : « Une amie m’a dit : “Mel, tu as peur d’oublier ce que tu as vécu, tu es créative et tu as toujours besoin de défis dans ta vie… pourquoi n’écris-tu pas un livre?” Cette journée-là, j’ai composé le premier chapitre, point de départ d’une grande aventure “thérapeutique” qui est devenue un objectif personnel et un rêve. »

Inspirée par un ouvrage trouvé à la bibliothèque et appuyée par son entourage (amies, famille, collègues), Mélanie a travaillé sans relâche pour mener son projet à bien : « Comme on le conseillait dans Écrire un livre*, je me suis créé des rituels d’écriture. Par exemple, je vais marcher puis je me mets à la table d’écriture. Je prends énormément de notes aussi, pendant les soupers de filles, la surveillance d’examens… il m’arrive même de stationner ma voiture le long de la route pour consigner une idée. »

Après trois années d’écriture, elle s’est mise à la correction, une étape cruciale : « Beaucoup d’amies et de collègues ont eu la gentillesse de me lire et de me donner leurs commentaires. L’étape de la correction est sans fin puisqu’on peut toujours s’améliorer. Après deux ans de corrections, Gérald Gaudet, enseignant en littérature maintenant à la retraite, m’a dit : “Ça suffit Mélanie! C’est un art d’écrire, mais c’est aussi un art de savoir terminer!” Il avait raison. Après cinq années de rédaction et de corrections, j’ai fait le grand saut en postant mon manuscrit, à presque une dizaine de maisons d’édition. Quelques refus et symptômes de découragement plus tard, j’ai finalement reçu une offre de chez AdA. Depuis, je savoure la concrétisation de ce projet. Abraham Maslow, dirait que j’ai atteint le sommet de la pyramide en comblant mon besoin d’actualisation! » conclut avec un clin d’œil celle qui détient un baccalauréat en psychologie et une maîtrise en psychopédagogie.

Même avec le chapeau d’écrivaine, Mélanie n’a pas délaissé son intérêt pour la psychologie et son désir d’aider les autres : « Un de mes désirs les plus chers est que mon histoire réussisse à faire vibrer les lectrices (en espérant qu’il y ait des lecteurs!), par l’humour, la passion amoureuse, l’amitié, la tristesse voire la souffrance transmise à travers les mots. Qu’elles puissent aussi se reconnaître et ressentir ce bien-être du fait de ne pas être seules. De plus, j’ai inséré dans le roman des guides présentant des conseils pour “survivre” à un deuil, ces derniers pouvant être utiles tant aux lectrices elles-mêmes qu’aux gens qui les entourent. »

À quelques semaines du lancement de Intensité recherchée, Mélanie vit une période très intense émotionnellement : « Je viens d’être invitée à mon premier salon du livre! Depuis que j’ai reçu la réponse de l’éditeur, j’ai l’impression d’être dans un rêve! » Toute cette énergie lui donne l’élan pour continuer l’aventure littéraire. Son deuxième roman est déjà entamé et devrait porter, entre autres, sur la parentalité. Le roman de Mélanie, dont l’action se déroule principalement à Trois-Rivières et à Victoriaville, sera lancé le 30 octobre prochain à 11 h à la librairie Clément Morin. Il sera également en vente au cégep, à la librairie Coopsco.

* BROUSSEAU, Marilou et Nicole GRATTON. Écrire un livre : de la conception à la publication, Loretteville, Éditions Le Dauphin Blanc, 2005, 188 p.