Mercredi 11 mars 2015
Francis Langlois, enseignant au département de Géographie, histoire et sciences politiques, est l’auteur de la dictée de la Francofête pour l’édition 2015 qui se déroulera le jeudi 26 mars.
Pour justifier son choix, Maryse Saint-Pierre, enseignante au département de Littérature et communication et animatrice linguistique au Centre d’apprentissage et de ressources linguistiques (CARL), a d’excellents appuis.
« Cette année, nous souhaitions mettre en vedette certains mots et expressions utilisés en Sciences humaines. Nous avons pensé à M. Langlois puisque l’écriture est au centre de ses activités professionnelles comme enseignant, comme expert dans son domaine et comme citoyen engagé. Ses écrits reflètent son souci de s’exprimer dans une langue de qualité avec des termes justes, riches et variés », souligne Mme Saint-Pierre.
M. Langlois est beaucoup impliqué et il aime bien s’exprimer à l’écrit; on peut entre autres lire ses textes dans la section « Idées » du Devoir.
Un intérêt pour la langue
M. Langlois est un passionné de l’écriture et au moment de recevoir la demande d’être l’auteur de la dictée de la Francofête, le principal intéressé a perçu cette occasion comme un défi.
« J’adore écrire et mettre des idées sur papier. Lorsque Mme St-Pierre m’a demandé d’écrire l’essai qui sera lu à la Francofête, j’ai trouvé le défi intéressant, note-t-il. Évidemment, je me suis emporté et au lieu de produire un texte de 250 mots, j’en ai fait un comportant 450 mots. »
Aussi, il essaie continuellement de peaufiner sa capacité langagière en français et est conscient que la langue de Molière n’est pas facile à apprendre.
« Je cherche sans cesse à m’améliorer et je comprends ceux qui éprouvent de la difficulté à apprendre cette langue. »
Une bonne visibilité
Être l’auteur de la dictée de la Francofête est un atout de taille pour l’enseignant du collège puisque cela lui donnera la chance de faire découvrir son sujet de recherche.
« Peu de gens savent que je travaille sur la question de la violence aux États-Unis, particulièrement sur la question des armes à feu. Mon essai montre que la question des armes à feu n’est pas statique et que celle-ci évolue en fonction du contexte sociopolitique américain. En fait, elle évolue en fonction du contexte nord-américain. Les choses bougent, ne serait-ce que par les actions récentes du Parti conservateur qui a rendu plus accessibles certains modèles de fusils d’assaut », indique-t-il.
Un outil de travail
M. Langlois utilise constamment la langue française dans son milieu de travail. Le français demeure en tout temps une pièce maitresse pour son emploi.
« L’Histoire est l’étude des traces du passé et celles-ci prennent différentes formes. Parfois, ce sont des artéfacts, d’autres fois de l’architecture, mais essentiellement, nous travaillons avec ce qui est écrit. Il faut comprendre ce qui est écrit, le contextualiser et lier chacune des sources avec ses homologues pour en connaitre le sens. De plus, il importe de savoir comment une source a été rédigée, ce qui nous renseigne sur qui était le public cible. »
Également, celui-ci explique que le bon usage du français a été déterminant dans l’élaboration de ses travaux universitaires.
« Pour mon mémoire de maitrise expliquant comment le hors-la-loi américain Jesse James s’est lui-même construit une légende rappelant celle de Robin des Bois, je me suis penché sur ce qu’il a publié dans les journaux. La maitrise du français est donc essentielle tant en ce qui a trait à son utilisation qu’à sa construction », résume M. Langlois.
La population collégiale est invitée à participer à la dictée de la Francofête, qui aura lieu au Loft, le jeudi 26 mars, de 11 h 45 à 13 h. Plusieurs prix de présence et de performance seront offerts lors de cette activité amicale.
Francis Langlois, enseignant au département de Géographie, histoire et sciences politiques.