Lundi 7 octobre 2013
Au-delà de sa devise, « Union, Discipline, Travail », la Côte d’Ivoire est un pays dont la population est chaleureuse et bien décidée à prendre sa place dans le concert des nations.
Malgré le fait que le pays sorte d’une crise politique majeure, qui a laissé des traces – notamment un chômage incroyable chez les jeunes et des infrastructures à reconstruire – la Côte d’Ivoire est bien décidée à se développer et à mettre en valeur ses nombreuses ressources minières et agricoles. Pour y arriver, elle doit non seulement reconstruire l’économie, attirer des investissements et stimuler l’entrepreneuriat, mais il lui faut en même temps doter la population, et en particulier les jeunes de compétences professionnelles et techniques, qui leur permettront d’occuper des emplois intéressants et de rendre disponible une main-d’œuvre bien formée.
La reconstruction de l’éducation nationale est une priorité dans ce pays. C’est ici que les longues relations que nous avons tissées avec de nombreuses organisations, et en particulier le fait que nous n’ayons jamais cessé d’entretenir nos liens, permettent au Cégep de Trois-Rivières d’envisager de nombreux partenariats.
Lors du forum économique Québec – Côte d’Ivoire, le Cégep a mis en valeur ses atouts en éducation, dans le domaine du transfert technologique et de la coopération. Actuellement, les formations dispensées en Côte d’Ivoire sont inadaptées par rapport aux besoins.
C’est donc dire qu’un grand besoin de formation professionnelle et technique est présent, des formations concrètes qui répondent aux impératifs du développement économique. Les autorités du pays sont bien décidées à raffermir le lien entre la formation et l’emploi, notamment dans le domaine de l’agro-industrie, de la maintenance industrielle, de l’énergie, des télécommunications, des réseaux informatiques et de la fabrication mécanosoudée. Ces domaines sont autant d’opportunités pour le cégep et ses partenaires réunis dans le comité d’internationalisation mauricien de l’éducation (CIME).
Le Ouorodougou
Une région en particulier, le Ouorodougou, situé à 500 km au nord d’Abidjan, s’intéresse à nos expertises. D’ailleurs, nous avons signé une entente avec les autorités de son Conseil régional qui nous engage à examiner toutes les opportunités qui pourraient se présenter dans le domaine de la délocalisation des programmes d’études, de la mobilité étudiante et enseignante et de la coopération au développement. Ses dirigeants sont particulièrement intéressés par des formations dans les domaines miniers et de la métallurgie.
Le ministère d’État de l’Emploi des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, représenté par son ministre d’État, son excellence M. Moussa DOSSO, envisage de signer un contrat avec nous pour contribuer à la formation des formateurs et aux transferts d’expertise au lycée technique d’Odienné. La volonté de développement des Ivoiriens rencontre la disponibilité des compétences éducationnelles, industrielles et commerciales des représentants de la délégation québécoise. Comme on peut le voir, le Cégep de Trois-Rivières bénéficie aujourd’hui d’une réputation enviable, due notamment à la présence assidue de notre représentant au développement international, M. Philippe Mpeck.
De plus, le Bureau national d’Études techniques et de Développement (BNETD), considère le Cégep de Trois-Rivières comme un partenaire crédible dans le renforcement des capacités institutionnelles et individuelles. Cela signifie que nous pourrions être appelés à contribuer à plusieurs projets en partenariat avec cette organisation gouvernementale autonome.
Du côté de l’Université canadienne en Côte d’Ivoire, son recteur M. Guillaume YENGUE, dans le cadre d’une entente signée récemment avec le cégep, envisage de mener des études de faisabilité pour l’implantation de divers programmes d’études en techniques physiques, en management et en informatique. Une entente est aussi en cours pour relancer des projets de mobilité étudiante et enseignante dans la Commune de Port-Bouët d’Abidjan.
Enfin, nous avons eu l’honneur de signer une nouvelle entente pour le développement de formation qualifiante avec la Bourse de la Sous-traitance et de Partenariat, une organisation avec laquelle nous avons eu des pourparlers aussi bien au Sénégal qu’en Côte d’Ivoire, car ils sont présents dans plusieurs pays africains. La signature de cette entente a eu lieu à la Chambre de commerce et d’industrie de la Côte d’Ivoire, en présence du ministre des Relations internationales du Québec, M. Jean-François Lisée. Ce fut le point d’orgue d’une visite des plus intenses.
Raymond-Robert Tremblay
Directeur général
Au-delà de sa devise, « Union, Discipline, Travail », la Côte d'Ivoire est un pays dont la population est chaleureuse et bien décidée à prendre sa place dans le concert des nations. Malgré le fait que le pays sorte d'une crise politique majeure, qui a laissé des traces – notamment un chômage incroyable chez les jeunes et des infrastructures à reconstruire – la Côte d'Ivoire est bien décidée à se développer et à mettre en valeur ses nombreuses ressources minières et agricoles. Pour y arriver, elle doit non seulement reconstruire l'économie, attirer des investissements et stimuler l'entrepreneuriat, mais il lui faut en même temps doter la population, et en particulier les jeunes de compétences professionnelles et techniques, qui leur permettront d'occuper des emplois intéressants et de rendre disponible une main-d’œuvre bien formée. La reconstruction de l'éducation nationale est une priorité dans ce pays. C'est ici que les longues relations que nous avons tissées avec de nombreuses organisations, et en particulier le fait que nous n'ayons jamais cessé d'entretenir nos liens, permettent au Cégep de Trois-Rivières d'envisager de nombreux partenariats. Lors du forum économique Québec - Côte d'Ivoire, le Cégep a mis en valeur ses atouts en éducation, dans le domaine du transfert technologique et de la coopération. Actuellement, les formations dispensées en Côte d'Ivoire sont inadaptées par rapport aux besoins. C’est donc dire qu’un grand besoin de formation professionnelle et technique est présent, des formations concrètes qui répondent aux impératifs du développement économique. Les autorités du pays sont bien décidées à raffermir le lien entre la formation et l'emploi, notamment dans le domaine de l'agro-industrie, de la maintenance industrielle, de l'énergie, des télécommunications, des réseaux informatiques et de la fabrication mécanosoudée. Ces domaines sont autant d'opportunités pour le cégep et ses partenaires réunis dans le comité d'internationalisation mauricien de l'éducation (CIME). Le Ouorodougou Une région en particulier, le Ouorodougou, situé à 500 km au nord d’Abidjan, s’intéresse à nos expertises. D'ailleurs, nous avons signé une entente avec les autorités de son Conseil régional qui nous engage à examiner toutes les opportunités qui pourraient se présenter dans le domaine de la délocalisation des programmes d'études, de la mobilité étudiante et enseignante et de la coopération au développement. Ses dirigeants sont particulièrement intéressés par des formations dans les domaines miniers et de la métallurgie. Le ministère d'État de l'Emploi des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, représenté par son ministre d'État, son excellence M. Moussa DOSSO, envisage de signer un contrat avec nous pour contribuer à la formation des formateurs et aux transferts d'expertise au lycée technique d’Odienné. La volonté de développement des Ivoiriens rencontre la disponibilité des compétences éducationnelles, industrielles et commerciales des représentants de la délégation québécoise. Comme on peut le voir, le Cégep de Trois-Rivières bénéficie aujourd'hui d'une réputation enviable, due notamment à la présence assidue de notre représentant au développement international, M. Philippe Mpeck. De plus, le Bureau national d’Études techniques et de Développement (BNETD), considère le Cégep de Trois-Rivières comme un partenaire crédible dans le renforcement des capacités institutionnelles et individuelles. Cela signifie que nous pourrions être appelés à contribuer à plusieurs projets en partenariat avec cette organisation gouvernementale autonome. Du côté de l'Université canadienne en Côte d'Ivoire, son recteur M. Guillaume YENGUE, dans le cadre d'une entente signée récemment avec le cégep, envisage de mener des études de faisabilité pour l'implantation de divers programmes d'études en techniques physiques, en management et en informatique. Une entente est aussi en cours pour relancer des projets de mobilité étudiante et enseignante dans la Commune de Port-Bouët d'Abidjan. Enfin, nous avons eu l'honneur de signer une nouvelle entente pour le développement de formation qualifiante avec la Bourse de la Sous-traitance et de Partenariat, une organisation avec laquelle nous avons eu des pourparlers aussi bien au Sénégal qu’en Côte d'Ivoire, car ils sont présents dans plusieurs pays africains. La signature de cette entente a eu lieu à la Chambre de commerce et d'industrie de la Côte d'Ivoire, en présence du ministre des Relations internationales du Québec, M. Jean-François Lisée. Ce fut le point d'orgue d'une visite des plus intenses. Raymond-Robert Tremblay Directeur général