Mardi 5 mai 2020
Quatre semaines après la mise en place d’un fonds d’urgence pour les étudiantes et les étudiants en difficulté financière, le Cégep de Trois-Rivières et ses partenaires ont pu venir en aide à 168 étudiants. Les demandes reçues ont été divisées en deux volets : les demandes d’aide financières et les prêts de portables.
Pour le directeur général du Cégep de Trois-Rivières, Louis Gendron, l’aide accordée à ces étudiants a très certainement fait la différence dans la poursuite de leur cheminement scolaire. « Pour plusieurs, cette aide a été le coup de pouce qu’il manquait pour boucler la fin du mois et pouvoir ainsi se consacrer pleinement à leurs études. Pour d’autres, le fait de pouvoir recevoir un prêt de portable a permis la poursuite de la session à distance », dit-il. « Et c’est sans parler de la rapidité avec laquelle nos différents partenaires financiers se sont concertés pour pouvoir contribuer au succès de cette campagne. Dans le contexte que nous vivons, cela en dit beaucoup sur les valeurs d’entraide de notre organisation », ajoute-t-il.
À ce jour, la Fondation du Cégep de Trois-Rivières a reçu 130 demandes d’aide financière de la part d’étudiants ayant perdu leur emploi à cause de la crise et qui ne sont pas éligibles aux programmes d’aide gouvernementaux. De ce nombre, 109 personnes ont reçu un montant de 300 $ pour les aider financièrement.
La Fondation et le Cégep ont également offert aux étudiants n’ayant pas d’ordinateur à la maison de pouvoir emprunter un portable afin de compléter leur session à distance. Pour ce faire, la Fondation a fait l’acquisition de portables reconditionnés qu’elle a mis à la disposition des étudiants. À ce jour, 59 portables ont été acheminés au domicile des étudiants. Ces derniers devront les retourner au collège à la fin de la présente session.
Rappelons que le Cégep de Trois-Rivières et sa Fondation annonçaient le 3 avril dernier la création de ce fonds d’aide d’urgence de 50 780 $ auquel ont contribué l’Association générale des étudiants, le Syndicat des professeures et des professeurs, l’Association des cadres, le Syndicat du personnel de soutien et le Club social des professionnels. Quelques entreprises de la région ont également contribué.