Mercredi 17 avril 2019
« Il nous reste de 10 à 12 ans pour procéder à un changement rapide et radical de nos manières de faire ». C’est autour de cette conclusion d’un rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) que Dominic Champagne a livré une conférence portant sur le Pacte pour la transition. Un peu plus de 400 personnes ont participé à cette Grande conférence offerte par le Cégep de Trois-Rivières, en collaboration avec le Syndicat des professeur(e)s et le Comité de solidarité de Trois-Rivières.
M. Champagne a d’abord entamé sa conférence en racontant ses débuts comme militant écologiste et son action contre l’exploitation des gaz de schiste au Québec. Il a par la suite enchainé avec les raisons qui l’ont poussé à initier le Pacte pour la transition lancé l’automne dernier. Rappelons que l’objectif de ce pacte est d’intensifier la lutte contre le réchauffement climatique et pour la protection de l’environnement. Ainsi, tous les Québécois sont invités à s’engager à faire leur part d’efforts pour l’environnement tout en exigeant du gouvernement du Québec qu’il fasse la sienne.
Selon M. Champagne, l’urgence de la situation exige une mobilisation sans précédent et de vigoureuses actions collectives pour protéger le monde dans lequel nous vivons, que ce soit l’eau que nous buvons, l’air que nous respirons ou la terre qui nous nourrit. M. Champagne a invité les personnes présentes à aller lire le Pacte pour la transition et à ensuite le signer en ligne et faire sa juste part, selon ses moyens.
Louis Gendron, directeur général du Cégep de Trois-Rivières, le conférencier Dominic Champagne, Alain Dumas, enseignant au département des Sciences sociales, Jean-Marc Lord, directeur général du Comité de solidarité de Trois-Rivières et Jean Fournier, président du Syndicat des professeur(e)s du Cégep de Trois-Rivières.