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Lundi 9 septembre 2013

Le Cégep de Trois-Rivières est un endroit ouvert sur le monde, et ce, non seulement entre ses murs, mais aussi hors de nos frontières. À ce sujet, nos étudiants sont de dignes ambassadeurs du collège en participant à divers projets notamment ceux de solidarité internationale.

L’été dernier, Clara St-Pierre Lamy, étudiante en Sciences humaines – Monde et Myriam Paré-Éthier, diplômée en Sciences humaines – Individu, ont participé à deux projets de solidarité internationale. Pendant que Clara s’imprégnait de la culture nicaraguayenne, le stage de Myriam se déroulait en Haïti.

Durant deux mois et demi, les deux comparses ont plongé au cœur de cultures bien différentes de celle du Québec.

« L’objectif était de rencontrer d’autres cultures et de ramener cette expérience ici. Contrairement à l’aide internationale, le concept de solidarité internationale représente un échange de compétences et non pas un simple soutien financier ou alimentaire », expose Myriam.

Faire preuve de débrouillardise

Des aventures de ce genre attirent aussi leur lot d’imprévus. Au départ, le stage de Myriam devait être axé sur l’agriculture du café dans une commune. Toutefois, à l’exception de deux semaines sur ce projet, elle et les 7 autres personnes de son groupe ont dû trouver de nouvelles façons de se rendre utile.

« Le partenaire n’était pas habitué d’avoir des stages aussi longs », mentionne-t-elle.

De son côté, Clara a fait face à un peu moins de surprises au Nicaragua.

« Notre stage se faisait en microentreprise. Nous avons travaillé avec un groupe de femmes qui désirait ouvrir un cyber — café. Quand nous sommes arrivés, il y avait déjà des ordinateurs connectés à Internet. Nous nous sommes donc occupés de la portion café. Bref, il fallait développer un endroit accueillant et utile pour les touristes. Ça a été une expérience de groupe importante. Je me suis rendu compte qu’on était là pour travailler et qu’on avait beaucoup de responsabilités », indique-t-elle.

La préparation

Des voyages de ce genre ne se font pas en claquant des doigts puisque 8 mois de préparation sont nécessaires pour apprivoiser de nombreux détails. Une étape qui n’a pas effrayé Myriam et Clara.

« Ça m’intéressait de voir autre chose et de repousser mes limites. J’ai adoré le contact humain, l’échange de culture et le fait de m’obliger à réaliser des choses que je n’étais pas certaine de pouvoir faire », divulgue Myriam.

Habituée de découvrir de nouvelles cultures à la suite d’une expédition similaire au Pérou, Clara voulait tout de même en avoir le cœur net avant de prendre une décision concernant son avenir.

« J’ai toujours voulu travailler à l’international, même si je ne savais pas ce que je voulais faire exactement. De prendre part à un projet comme celui-là m’a permis d’expérimenter et de voir si c’était ce que je désirais faire comme métier », fait mention la future étudiante en Anthropologie.

En savoir plus

À noter que Myriam et Clara donneront une conférence à propos de leurs expériences le 19 septembre prochain à 11 h 45 au HA-2380 (Grand Salon). Informations auprès de Lise Ouellet, local
HA-1302, poste 2505 ou lise.ouellet@cegeptr.qc.ca.


Clara St-Pierre Lamy et Myriam Paré-Éthier ont fait des stages de solidarité internationale l’été dernier au Nicaragua et en Haïti.


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