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Jeudi 29 septembre 2011

C’est à l’unanimité que les membres du conseil d’administration du Cégep de Trois-Rivières ont adopté, lors de leur assemblée du 28 septembre, une résolution exprimant au gouvernement du Québec leur désaccord avec la nouvelle compression budgétaire de 30 M$ imposée au réseau collégial public. Cette compression additionnelle s’ajoute à la compression récurrente de 31 M$ imposée en mai 2011.

Pour le Cégep de Trois-Rivières, ces compressions représentent une diminution, en pleine année scolaire, de 750 000 $ à son exercice 2011-2012, et ce, alors que les budgets ont été adoptés et que les ressources ont été engagées. De plus, pour les membres du C.A. du Cégep, cette compression additionnelle est inéquitable pour les collèges, car elle ne respecte pas la valeur relative du financement du réseau collégial par rapport aux autres réseaux d’enseignement. En effet, le réseau collégial représente 14 % du budget réservé à l’éducation alors que les efforts demandés aux collèges représentent 24 % des compressions.

Pour le directeur général du Cégep de Trois-Rivières, M. Raymond-Robert Tremblay, les compressions imposées à l’établissement sont en contradiction avec la priorité accordée à l’éducation par le premier ministre du Québec lors du discours inaugural du 23 février 2011. « Cette compression met en péril la santé financière des collèges et affectera assurément les services aux étudiants, même si la volonté de la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport est de ne pas affecter les services aux étudiants », dit-il.

Pour l’établissement triflufien, les surplus ne représentent que 3,5 % du budget global. « Ces surplus illustrent une gestion des fonds publics responsable, prudente et préventive, ce qui a toujours caractérisé le Cégep de Trois-Rivières. D’ailleurs, le solde de fond est destiné à améliorer les conditions d’études, à des projets ayant un impact sur les services aux étudiants ou à des situations imprévues» poursuit M. Tremblay.

Dans la résolution adoptée le 28 septembre dernier, les membres du conseil d’administration insistent auprès du gouvernement du Québec, dans la mesure où il maintiendrait sa décision, pour qu’il laisse aux collèges le choix des moyens pour atteindre les résultats. Finalement, ils demandent au gouvernement du Québec qu’il assure la stabilité du financement du réseau collégial public dès cette année et au cours des prochaines années, afin de maintenir la pérennité et la qualité des services d’enseignement collégial dans tout le Québec.


C’est à l’unanimité que les membres du conseil d’administration du Cégep de Trois-Rivières ont adopté, lors de leur assemblée du 28 septembre, une résolution exprimant au gouvernement du Québec leur désaccord avec la nouvelle compression budgétaire de 30 M$ imposée au réseau collégial public. Cette compression additionnelle s’ajoute à la compression récurrente de 31 M$ imposée en mai 2011. Pour le Cégep de Trois-Rivières, ces compressions représentent une diminution, en pleine année scolaire, de 750 000 $ à son exercice 2011-2012, et ce, alors que les budgets ont été adoptés et que les ressources ont été engagées. De plus, pour les membres du C.A. du Cégep, cette compression additionnelle est inéquitable pour les collèges, car elle ne respecte pas la valeur relative du financement du réseau collégial par rapport aux autres réseaux d’enseignement. En effet, le réseau collégial représente 14 % du budget réservé à l’éducation alors que les efforts demandés aux collèges représentent 24 % des compressions. Pour le directeur général du Cégep de Trois-Rivières, M. Raymond-Robert Tremblay, les compressions imposées à l’établissement sont en contradiction avec la priorité accordée à l’éducation par le premier ministre du Québec lors du discours inaugural du 23 février 2011. « Cette compression met en péril la santé financière des collèges et affectera assurément les services aux étudiants, même si la volonté de la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport est de ne pas affecter les services aux étudiants », dit-il. Pour l’établissement triflufien, les surplus ne représentent que 3,5 % du budget global. « Ces surplus illustrent une gestion des fonds publics responsable, prudente et préventive, ce qui a toujours caractérisé le Cégep de Trois-Rivières. D’ailleurs, le solde de fond est destiné à améliorer les conditions d’études, à des projets ayant un impact sur les services aux étudiants ou à des situations imprévues» poursuit M. Tremblay. Dans la résolution adoptée le 28 septembre dernier, les membres du conseil d’administration insistent auprès du gouvernement du Québec, dans la mesure où il maintiendrait sa décision, pour qu’il laisse aux collèges le choix des moyens pour atteindre les résultats. Finalement, ils demandent au gouvernement du Québec qu’il assure la stabilité du financement du réseau collégial public dès cette année et au cours des prochaines années, afin de maintenir la pérennité et la qualité des services d’enseignement collégial dans tout le Québec.


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