Lundi 14 octobre 2013
L’un des pays les plus pauvres de l’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso, a accueilli la mission ministérielle québécoise avec un enthousiasme contagieux. Malgré leurs difficultés, les Burkinabés sont bien décidés à participer au développement économique et social de l’Afrique. La délégation collégiale a eu l’honneur d’être reçue par le docteur Basga Dialla, ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, de même que par son excellence le professeur Moussa Ouattara, ministre des Enseignements secondaire et supérieur.
Lors de ces rencontres, il a été question de notre implication éventuelle dans la mise en œuvre du dispositif des lycées professionnels dans les 13 régions du pays. De son côté, la formation technique relève des écoles privées accréditées. Cette dernière est notamment présente dans les secteurs tertiaires et de l’informatique. Par ailleurs, il arrive souvent qu’une famille élargie se cotise pour payer les études d’un jeune, espérant ainsi que ce dernier obtiendra un emploi intéressant et lucratif.
M. Philippe Mpeck et moi-même avons également eu l’occasion de rencontrer le directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, M. Frank Tapsoba, afin de relancer une entente générale de collaboration que nous avions signée il y a quelques années avec son prédécesseur. De plus, d’autres partenaires potentiels nous ont sollicités dans le but d’examiner la possibilité de mener des projets en collaboration, citons notamment le collège privé Yennega, dirigé par sa fondatrice, Mme Clémentine Ouédraogo, de même que l’Institut Supérieur de Génie électrique, que j’ai personnellement eu l’occasion de visiter. Il s’agit d’un établissement de grande valeur tant au plan technologique que pédagogique dirigé par M. Innocent Compaoré.
L’un des évènements majeurs de cette mission a certainement été la visite du chantier du futur Institut international de haute formation technique, institut destiné à la formation professionnelle et technique, projet auquel le cégep a déjà contribué par son expertise professionnelle.
La visite de ce chantier fut extrêmement surprenante, car nous avons découvert que tous les travaux étaient réalisés à l’ancienne, c’est-à-dire sans presque aucune machinerie, à bras d’ouvriers. Cela permet au projet de créer une trentaine d’emplois pendant plusieurs années, et ce, afin de réaliser la construction de cet important campus. Nul doute que cet établissement saura contribuer à l’essor futur du Burkina Faso.
En terminant ces petites chroniques de notre mission en Afrique de l’Ouest, je ne peux résister au désir de partager ma vive admiration pour la créativité et l’habileté des artisans et des artistes burkinabés. Le développement économique ne doit pas occulter la richesse culturelle des sociétés africaines. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le ministre des Relations internationales du Québec, M. Jean François Lisée, a souligné à l’ouverture du forum économique Québec, Burkina Faso, l’adhésion du Québec à la Convention sur l’expression de la diversité culturelle. Il y a là d’autres opportunités que nous pourrions saisir.
En conclusion, soulignons le fait que l’orientation spécifique du Cégep de Trois-Rivières en matière de développement international, orientée vers l’Afrique, l’Europe et l’Amérique du Sud, recèle suffisamment de défis de toutes sortes. Si nous voulons faire une différence, à notre modeste échelle, il faudra savoir nous concentrer et persister. À cet égard, je citerai le mot souvent répété par Philippe Mpeck : à l’international, il nous faut faire preuve de présence, de patience et de persévérance!
Raymond-Robert Tremblay
Directeur général
L'un des pays les plus pauvres de l'Afrique de l'Ouest, le Burkina Faso, a accueilli la mission ministérielle québécoise avec un enthousiasme contagieux. Malgré leurs difficultés, les Burkinabés sont bien décidés à participer au développement économique et social de l'Afrique. La délégation collégiale a eu l'honneur d'être reçue par le docteur Basga Dialla, ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l'Emploi, de même que par son excellence le professeur Moussa Ouattara, ministre des Enseignements secondaire et supérieur. [caption id="attachment_12018" align="aligncenter" width="573"] Philippe Mpeck, coordonnateur du Service de Coopération et développement international du Cégep de Trois-Rivières, Odrago Ali, conseiller technique du Ministère, Murielle Lanciault, directrice générale du Cégep du Vieux-Montréal, Moussa Ouattara, ministre de l’Enseignement secondaire et supérieur et de la Recherche scientifique du Burkina Faso, Raymond-Robert Tremblay, directeur général du Cégep de Trois-Rivières et Sylvie Thériault, directrice générale de Cégep international.[/caption] Lors de ces rencontres, il a été question de notre implication éventuelle dans la mise en œuvre du dispositif des lycées professionnels dans les 13 régions du pays. De son côté, la formation technique relève des écoles privées accréditées. Cette dernière est notamment présente dans les secteurs tertiaires et de l'informatique. Par ailleurs, il arrive souvent qu'une famille élargie se cotise pour payer les études d'un jeune, espérant ainsi que ce dernier obtiendra un emploi intéressant et lucratif. M. Philippe Mpeck et moi-même avons également eu l'occasion de rencontrer le directeur général de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso, M. Frank Tapsoba, afin de relancer une entente générale de collaboration que nous avions signée il y a quelques années avec son prédécesseur. De plus, d'autres partenaires potentiels nous ont sollicités dans le but d'examiner la possibilité de mener des projets en collaboration, citons notamment le collège privé Yennega, dirigé par sa fondatrice, Mme Clémentine Ouédraogo, de même que l’Institut Supérieur de Génie électrique, que j'ai personnellement eu l'occasion de visiter. Il s’agit d’un établissement de grande valeur tant au plan technologique que pédagogique dirigé par M. Innocent Compaoré. L'un des évènements majeurs de cette mission a certainement été la visite du chantier du futur Institut international de haute formation technique, institut destiné à la formation professionnelle et technique, projet auquel le cégep a déjà contribué par son expertise professionnelle. La visite de ce chantier fut extrêmement surprenante, car nous avons découvert que tous les travaux étaient réalisés à l'ancienne, c'est-à-dire sans presque aucune machinerie, à bras d'ouvriers. Cela permet au projet de créer une trentaine d'emplois pendant plusieurs années, et ce, afin de réaliser la construction de cet important campus. Nul doute que cet établissement saura contribuer à l’essor futur du Burkina Faso. En terminant ces petites chroniques de notre mission en Afrique de l'Ouest, je ne peux résister au désir de partager ma vive admiration pour la créativité et l'habileté des artisans et des artistes burkinabés. Le développement économique ne doit pas occulter la richesse culturelle des sociétés africaines. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le ministre des Relations internationales du Québec, M. Jean François Lisée, a souligné à l'ouverture du forum économique Québec, Burkina Faso, l'adhésion du Québec à la Convention sur l'expression de la diversité culturelle. Il y a là d'autres opportunités que nous pourrions saisir. En conclusion, soulignons le fait que l'orientation spécifique du Cégep de Trois-Rivières en matière de développement international, orientée vers l'Afrique, l'Europe et l'Amérique du Sud, recèle suffisamment de défis de toutes sortes. Si nous voulons faire une différence, à notre modeste échelle, il faudra savoir nous concentrer et persister. À cet égard, je citerai le mot souvent répété par Philippe Mpeck : à l'international, il nous faut faire preuve de présence, de patience et de persévérance! Raymond-Robert Tremblay Directeur général