Vendredi 23 novembre 2012
Le Cégep de Trois-Rivières offre la formule Alternance travail-études dans six de ses programmes techniques. Cette formule permet aux étudiants de réaliser des stages rémunérés et supervisés dans des milieux de travail directement rattachés à leur domaine de formation. Le programme comporte plusieurs avantages, comme l’a constaté Annie Manseau, étudiante en Technologie du génie industriel.
Il faut du cran pour changer de carrière et effectuer un retour aux études. Cette démarche, Annie Manseau l’a accomplie en quittant un emploi stable chez Desjardins pour s’inscrire en Technologie du génie industriel : « Dans ma cuisine comme au travail, j’ai toujours cherché à optimiser mes manières de faire et mon environnement pour gagner en efficacité. Quand j’ai entendu parler du Génie industriel, j’ai eu le coup de foudre et j’ai décidé de me réorienter! », explique celle qui détient déjà un DEC en Techniques administratives.
Après une année au cégep, Annie ne le cache pas : elle est passionnée par son domaine d’études, qui lui permet de toucher à des disciples diversifiées comme la physique, la mécanique, la psychologie et l’administration. L’été dernier, la jeune mère de famille a pu valider cette passion en effectuant un stage rémunéré de onze semaines aux industries Protac de St-Célestin : « Il y a toujours une grande différence entre les études et le travail sur le terrain. Le stage ATE offert la première année est donc très important parce qu’il permet de valider notre choix. Bien sûr, c’est plus exigeant qu’un simple travail d’été puisque nous sommes suivis de près et que nous avons des rapports de stage à fournir; mais, grâce à cet encadrement, nous sommes certains de faire un travail qui se rapporte directement à nos études. Cela nous permet de confirmer notre choix et de mettre en application nos connaissances ».
Parmi les mandats qui lui ont été confiés chez Protac, Annie a, par exemple, établi une procédure de «cadenassage» des entrées/sorties de plateau de sciage afin d’éviter les éventuelles blessures, rédigé et implanté un registre de maintenance pour les presses et réalisé des plans d’aménagement visant à faciliter le travail de chacun et à optimiser la productivité. Ses superviseurs ont remarqué son grand sens des responsabilités, sa motivation et ses aptitudes relationnelles. C’est d’ailleurs l’une des beautés de ce programme : permettre aux étudiants d’établir de bons contacts avec les professionnels du milieu : « La formule ATE offre deux stages en entreprise. C’est avantageux puisque nous pouvons explorer des milieux de travail différents et élargir ainsi notre réseau de contacts. »
Armée de cette expérience et encouragée par les excellentes perspectives d’emploi dans cette discipline, Annie voit l’avenir d’un bon œil. Celle qui rêve de superviser du personnel, comme contremaitre par exemple, planifie déjà son 2e stage ATE… et ne regrette pas du tout son retour aux études.
Annie Manseau en compagnie de la coordonnatrice du programme Technologie du génie industriel, Annie Trudel.