9e Semaine de la santé affective et sexuelle

En cette 9e Semaine de la santé affective et sexuelle, le service de santé, de sexologie et de psychologie vous invite à une réflexion sur les multiples dimensions des relations affectives. De plus, il y aura distribution de baluchons et de chocolats dans les deux cafétérias du collège lors des plages libres du mardi 12 (aux Humanités) et du jeudi 14 février (aux Sciences). L’équipe invitera la communauté collégiale à compléter la phrase « Je t’aime parce que… » et à l’offrir à une personne de leur choix.

La santé affective et sexuelle

Un texte d’Isabelle Borduas, sexologue

Selon l’approche de M^me Marie-Paul Ross, docteure en sexologie, « la sexualité est une pulsion de vie qui nous pousse à créer, aimer et entrer en relation. »

Les relations sexuelles sont une façon parmi tant d’autres de répondre à ce besoin vital de créer, d’aimer et d’entrer en relation. Dans une relation sexuelle génitale, on ne peut parler d’amour authentique que lorsqu’elle est empreinte des valeurs essentielles à l’amour soit la vérité, le respect, la liberté, la fidélité et qu’elle nous permet une croissance affective.

Combien de personnes vivent le « plaisir » sexuel sans jamais ressentir la « satisfaction » réelle et saine qui devrait s’en suivre? À notre époque, la valorisation du « plaisir » sexuel est partout, faute de quoi on est étiqueté comme des « coincés »…

L’occasion d’apprendre à mieux comprendre les relations sexuelles pour mieux les vivre, à aimer vraiment, aimer mieux, croître affectivement, c’est là qu’est l’essence même d’une relation sexuelle « humanisante », c’est-à-dire qui va dans le sens de l’amour.

L’humain est fait pour l’amour et il le cherche de toute sorte de façons. Dans cette quête vitale, il se fait parfois beaucoup plus de mal que de bien. La « baise pour la baise », comme on l’entend souvent, n’a aucun sens au plan humain, sinon celui de nourrir nos angoisses personnelles en répondant d’une manière déviante à notre soif d’aimer et d’être aimé.

Rechercher l’amour, c’est donner une voix aux dimensions affective, spirituelle et érotique du désir sexuel, telles que définies par le Modèle d’Intervention Globale en Sexologie (MIGS). Si on ne s’investit que dans la dimension érotique, on néglige les autres dimensions de notre personnalité et ce déséquilibre, un jour ou l’autre, d’une façon ou d’une autre, va se faire sentir.

Bonne réflexion,

Isabelle Borduas
Sexologue
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isabelle.borduas@cegeptr.qc.ca